Julien a publié une critique de Le congrès de futurologie par Stanisław Lem
Extravagant
4 étoiles
Le seul roman de Stanislaw Lem que j'avais lu avant était "Solaris", récit fantastique, sombre et introspectif. Je m'attendais donc à retrouver ce style. "Le Congrès de Futurologie" est pourtant à l'exact opposé. Les auteurs qui sont capables de réaliser un si grand écart de style, au service du récit, sont très rares et il faut saluer la performance. Lem nous entraine ici dans une fiction humoristique qui va à deux cent à l'heure, au rythme ou le héros vie les événements dans cet hôtel de luxe futuriste en proie aux révoltes du pays. La cadence est vive, on a du mal à reprendre son souffle et à faire une pause dans le récit. Le burlesque des personnages et des situations nous fait rire toutes les deux phrases. Et puis il y a un événement à la moitié du roman qui rebat complétement les cartes (malheureusement la quatrième de couverture …
Le seul roman de Stanislaw Lem que j'avais lu avant était "Solaris", récit fantastique, sombre et introspectif. Je m'attendais donc à retrouver ce style. "Le Congrès de Futurologie" est pourtant à l'exact opposé. Les auteurs qui sont capables de réaliser un si grand écart de style, au service du récit, sont très rares et il faut saluer la performance. Lem nous entraine ici dans une fiction humoristique qui va à deux cent à l'heure, au rythme ou le héros vie les événements dans cet hôtel de luxe futuriste en proie aux révoltes du pays. La cadence est vive, on a du mal à reprendre son souffle et à faire une pause dans le récit. Le burlesque des personnages et des situations nous fait rire toutes les deux phrases. Et puis il y a un événement à la moitié du roman qui rebat complétement les cartes (malheureusement la quatrième de couverture en dit un peu trop, il faut sans doute mieux se garder la surprise). On passe à un récit en mode journal intime ou le héros raconte sa nouvelle situation, au jour le jour, tout aussi loufoque, jusqu'au grand final, explosif. Il est difficile de quitter ce roman avant de l’avoir terminé. On est entrainé dans le rythme de bout en bout. Il faut aussi saluer la performance des traducteurs, étant donné le nombre incalculable de néologisme.